L'entreprise allemande table sur un bénéfice d'exploitation (Ebitda Al), son indicateur clé de performance, de "41,0 milliards d'euros" (39,4 milliards de francs), contre "40,9 milliards d'euros" précédemment, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Cette nouvelle prévision s'appuie sur la "poursuite d'une dynamique de réussite au deuxième trimestre", selon le directeur général Tim Höttges, cité dans le communiqué. Le bénéfice net du groupe grimpe de 5,4% à 1,5 milliard d'euros.
Le bénéfice d'exploitation ajusté (EBITDA) a progressé de son côté de 1,3% à 11,6 milliards d'euros. C'est un peu mieux que ce que prévoyaient les analystes du service d'analyse financière Factset, qui tablaient sur un Ebitda à 9,9 milliards d'euros.
Toutefois, entre avril et juin, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires global en baisse de 2,4% sur un an, plombé par les résultats de sa division américaine, dont les revenus chutent de 4,8%.
Cette entité, que le groupe a cherché en vain à vendre dans le passé, était ces dernières années de loin sa principale source de revenus, portée par l'intégration de sa filiale américaine Sprint, qui a fait bondir le nombre de nouveaux clients.
Mais désormais la "migration des anciens clients de Sprint vers le réseau américain T-Mobile est en grande partie terminée", selon l'entreprise.
Par ailleurs, la division "réduit progressivement ses activité de location d'équipements", conformément à la stratégie du groupe, ce qui fait chuter le chiffre d'affaires de la division.
Reste que T-Mobile a connu une hausse de 3,4% du bénéfice d'exploitation ajusté, à 6,5 milliards d'euros, selon Deutsche Telekom.
En Europe les ventes ont grimpé de 6,2%, tandis que le bénéfice d'exploitation s'est établi à 1,02 milliard d'euros, en hausse de 3,9%, porté par une hausse de ses clients.
La division allemande connaît également une hausse de 1,9% de ses revenus.
Dans la foulée de ces annonces, le groupe était en baisse à la Bourse de Francfort, perdant 0,61%, sur un indice Dax en hausse de 0,78%, à 15'975,41 points à 09h49.