Les dernières restrictions concernaient essentiellement des champignons sauvages, certaines espèces de poissons et des plantes sauvages, a indiqué une porte-parole de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), interrogée par Keystone-ATS.

Les radiations mesurées actuellement ne justifient plus ces mesures. Les aliments provenant de la région de Fukushima peuvent à nouveau être considérés comme sûrs. Les autorités nippones ont fait de gros efforts ces dernières années pour réduire la charge radioactive des denrées alimentaires.

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Les aliments d'origine animale ne font plus l'objet de mesures spécifiques depuis début août. Les restrictions disparaissent désormais également pour les aliments d'origine végétale. Pour le Japon, l'abandon des obstacles au commerce constitue une étape importante.

Zones agricoles

La radioactivité des denrées concernées devait être analysée avant qu'elles ne soient exportées vers la Suisse. Les autorités nippones devaient certifier le respect des valeurs maximales. Certains aliments ont été soumis à des contrôles supplémentaires. Pour les autorités à la frontière, cela a représenté une surcharge de travail.

Le 11 mars 2011, un puissant séisme dans le nord-est du Japon avait provoqué un gigantesque tsunami qui avait submergé des villes et des villages, tuant 20'000 personnes. Les surfaces agricoles avaient été englouties par les eaux et la boue.

Les flots avaient déferlé sur la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, entraînant le pire accident nucléaire au monde depuis celui de Tchernobyl en 1986. Par la suite, de nombreux pays avaient introduit des valeurs maximales d'exposition aux radiations pour les aliments provenant des préfectures concernées.

Grâce aux travaux de décontamination, les niveaux de radiation dans la plupart des régions de la préfecture de Fukushima sont désormais pratiquement les mêmes que dans d'autres pays. Environ 27'000 des 165'000 personnes évacuées au début n'ont toutefois pas encore pu regagner leurs habitations.