Vers 10h30 GMT (12h30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 0,38% à 86,48 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, cédait 0,44% à 82,82 dollars.
Le brut fléchit "en raison des inquiétudes croissantes concernant la Chine et de l'aggravation de la crise de l'immobilier", commentent les analystes de DNB.
L'action du promoteur Country Garden, l'un des plus grands groupes immobiliers de Chine, s'est effondrée lundi en Bourse, au moment où la santé financière précaire de l'entreprise et son endettement astronomique préoccupent les marchés.
Sa situation est la conséquence directe d'une crise d'une ampleur inédite de l'immobilier, un secteur qui, avec la construction, a longtemps représenté le quart du PIB (Produit intérieur brut) de la Chine.
"La réaction discrète des prix aux estimations encourageantes de la demande de la semaine dernière, à la baisse de l'offre de l'Opep+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ndlr), à la diminution des stocks et à l'atténuation des pressions inflationnistes est un signal d'alarme", explique Tamas Varga, de PVM Energy.
La Chine étant le premier importateur mondial de brut, la santé de son économie est en effet un moteur majeur de la demande.
"Les investisseurs semblent de plus en plus convaincus que l'inflation dans la partie occidentale du monde est en train d'être maîtrisée et que la récession devrait être évitée, mais leur opinion sur la Chine est ambivalente", poursuit M. Varga.
"Il est évident qu'en l'absence d'une reprise solide de l'économie chinoise, les perspectives" pour la demande mondiale de brut restent mitigées, affirme-t-il.