Au deuxième trimestre, elles se sont montées à 44,47% du revenu brut, leur plus bas niveau depuis trois ans, selon les données expérimentales de l'enquête publiée vendredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Avec une part de 13,12% - dont plus de 10% pour le loyer ou intérêts hypothécaires du logement principal - le poste logement et énergie continue d'être la principale dépense des ménages, devant les impôts (10,35%) et les assurances sociales (9,59%), alors que les primes de l'assurance-maladie de base représentent 6,81%, auxquels s'ajoutent 1,88% pour les complémentaires, relèvent les statisticiens fédéraux.
A noter que les dépenses de santé proprement dites, qui comprennent les produits pharmaceutiques, le matériel sanitaire et médical, ainsi que les services médicaux et hospitaliers, ont vu leur part ramenée à 1,57%, ce qui représente un recul de plus de moitié par rapport au premier trimestre et de trois quarts comparé au dernier de 2022 (6,41%). Le poste des transports également a connu une diminution de près d'un tiers à 3,79%, en dépit d'une légère hausse des frais déboursés pour les carburants.
Les dépenses consenties pour les loisirs et la culture se sont inscrites à 3,70% des revenus, la valeur la plus basse depuis le 1er trimestre 2021, au plus fort de la pandémie de coronavirus.
L'enquête sur le budget des ménages (EBM) désormais publiée à un rythme trimestriel, permet de rendre compte des effets de la crise sanitaire sur la consommation en particulier, mais aussi sur le budget des ménages en général, indique l'OFS. Toutefois, s'agissant d'estimations basées sur un échantillon relativement restreint - 900 ménages par trimestre - il faut "porter une attention particulière à l'incertitude liée à ces estimations".