«Nous avons pu confirmer que les premiers rejets d'eau ne contenaient pas de radionucléides à des niveaux nocifs», a dit Rafael Grossi, à l'AFP, à l'occasion d'une visite à Stockholm. «Ces premiers rejets sont conformes à nos attentes, mais nous allons continuer à surveiller cela, jusqu'à ce que la dernière goutte soit rejetée», a-t-il dit.

L'AIEA avait indiqué le 24 août que la concentration en substance radioactive tritium se situait «bien en dessous de la limite opérationnelle de 1500 becquerels (Bq) par litre», niveau lui-même bien inférieur à la norme nationale japonaise pour l'eau tritiée.

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Les rejets de l'eau issue de Fukushima suscitent les craintes des pêcheurs japonais mais aussi une vive opposition de la Chine qui a suspendu ses importations de produits de la mer en provenance du Japon. Tokyo impute en outre à la Chine une récente série d'actes anti japonais.

Iran

Le directeur général de l'AIEA s'est également exprimé sur la coopération avec l'Iran, jugeant que le rythme de réinstallation des caméras dans les sites nucléaires était encore trop lent.

«Nous essayons d'obtenir la réinstallation de ces caméras, le travail a commencé mais cela ne va pas au rythme que nous espérions, c'est très très lent et nous voudrions que cela s'améliore», a dit M. Grossi.

De retour d'une visite à Téhéran en mars, il avait salué la promesse de la République islamique de remettre en route ces appareils de surveillance, débranchés en juin 2022 dans un contexte de détérioration des relations avec les puissances occidentales.

L'AIEA doit prochainement rendre un nouveau rapport sur l'évolution du programme iranien. «Nous attendons des clarifications de l'Iran sur les traces d'uranium qui ont été retrouvées. c'est un processus en cours qui a une marge d'amélioration», a-t-il dit.