Les entrées de commandes ont reculé de 22% à 4,7 milliards de francs, a indiqué l'entreprise thurgovienne mercredi. Si elles n'ont pas égalé le niveau important du premier semestre 2022, ces contrats indiquent que la demande reste dynamique. Le carnet de commandes a ainsi atteint un niveau historique, à 25,4 milliards, et après 22,0 milliards à fin décembre.

Les recettes ont baissé de 12% à 1,3 milliard, alors que les effets de change ont eu un effet négatif à hauteur de 3%, précise le rapport à mi-parcours.

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L'Ebit a chuté de 29% à 47,5 millions, mais la période de comparaison avait été marquée par un effet exceptionnel important, en lien avec le rachat en 2021 de l'entreprise allemande de technique de signalisation BBR. La marge opérationnelle a reculé à 3,7%, après 4,5% un an plus tôt (mais seulement 3,1% ajustée de l'effet unique). L'appréciation du franc a également eu un impact défavorable sur la performance.

Le bénéfice net s'est porté à 25,8 millions de francs, après 2,4 millions un an plus tôt. Au cours de la période de comparaison, le bénéfice net avait été largement réduit en raison de pertes de change de 32,1 millions.

Les entrées de commandes sont supérieures aux prévisions du consensus AWP, tout comme le bénéfice net. Les autres chiffres sont globalement en ligne avec les attentes.

Le flux de liquidités a enflé à 303,4 millions, contre 91,3 millions au premier semestre.

Stadler a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année, les recettes devant atteindre entre 3,7 et 4,0 milliards de francs. Les investissements sont quant à eux ciblés à plus de 200 millions. A l'horizon 2025, une marge Ebit de 7 à 8% est toujours réaliste, selon Stadler. Les investissements devraient de leur côté ralentir entre 120 et 150 millions par an.