La banque aux trois clés s'est par ailleurs dotée d'une unité de défaisance, dans laquelle ont été placées les actifs et passifs dont Credit Suisse entendait déjà se séparer au préalable, ainsi qu'une une grande part des activités de banque d'affaires, de la gestion de fortune et de la gestion d'actifs de l'établissement aux deux voiles.

L'entité comprend également des actifs et passifs d'UBS, considérés non stratégiques à la lueur du rapprochement. Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient devisés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, représentant une exposition totale de 224 milliards, précise UBS au détour de la présentation des premiers résultats trimestriels consolidés.

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La question du maintien ou non de l'entité helvétique de Credit Suisse, la plus rentable, taraudait les observateurs depuis l'annonce du mariage forcé des deux principaux établissements du pays sous l'égide de la Confédération, annoncé mi-mars et finalisé trois mois plus tard. Le rachat de Credit Suisse, alors confronté à un insondable déficit de confiance, devait permettre d'éviter une contagion au reste du système bancaire.