Durant un débat de près de cinq heures, le Grand Conseil a discuté d'une centaine d'amendements. Lors des nombreuses décisions, le clivage entre la droite et la gauche était flagrant et s'est reflété dans le vote final sur l'ensemble du texte accepté par 76 voix contre 37 et neuf abstentions.
«Nous sommes satisfaits du résultat. Il s'agit d'un bon compromis entre obligations et incitations», a estimé la libérale-radicale Sonia Tauss-Cornut. Même contentement du côté de l'UDC du Valais romand.
Plus nuancé, Le Centre du Valais romand a «pris acte». A gauche, la déception était grande: «Cette loi devait être un trempoline, elle n'est qu'un marchepied», a lancé la verte Céline Dessimoz.