Les réserves hydrauliques affichent actuellement un bon niveau, relève le ministre de l'énergie. L'industrie du gaz met en place des réserves pour l'hiver. En outre, tous les mécanismes destinés à assurer l'approvisionnement du pays en cas de besoin sont prêts, comme les centrales de réserve à Birr (AG), Cornaux (NE) ou Monthey (VS).

A l'heure actuelle, les stocks de gaz sont assez pleins, ce qui signifie par exemple que l'Allemagne peut produire de l'électricité. En France, 60% des centrales nucléaires fonctionnent, contre environ 30% l'année dernière. Le Bernois se montre donc confiant pour l'hiver à venir, «même si on ne peut jamais écarter la possibilité que tous les risques existants s'accumulent».

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Albert Rösti est toutefois conscient des difficultés de nombreux ménages face à la hausse des prix de l'électricité. Selon lui, le niveau actuel des prix vient du fait que certaines entreprises électriques achètent leur courant un ou deux ans à l'avance. Les coûts d'achat étaient élevés et se répercutent donc sur les prix, qui augmenteront en moyenne de 18% l'an prochain.

«Pas un accord à tout prix»

Pour y remédier, la nouvelle loi exige des entreprises une diversification des achats pour réduire les risques, rappelle le conseiller fédéral UDC. «Nous aimerions également que l'énergie produite en Suisse soit vendue prioritairement aux petits consommateurs, qui bénéficieraient de prix plus stables».

Pour le ministre de l'énergie, un accord sur l'électricité avec l'Union européenne (UE) «faciliterait notre travail». Il privilégie la piste d'un accord technique, même s'il ne faut pas un accord «à tout prix».

Solaire alpin

Concernant le récent rejet du décret sur les grands parcs solaires alpins en Valais, M. Rösti dit prendre acte de cette «décision démocratique». Ce vote ne marque toutefois pas la fin du solaire alpin, car ce choix concernait les procédures valaisannes.