«Nous avons commencé l'année fiscale 2024 sur une belle lancée grâce aux effets de nos actions mondiales de transformation qui ont tiré nos résultats vers le haut», a commenté Raj Subramaniam, patron de Fedex, cité dans un communiqué.
Le groupe «se trouve bien positionné pour continuer à afficher une amélioration de sa rentabilité tout en devenant encore plus flexible, efficace et une organisation fondée sur les données», a-t-il ajouté.
Fedex a engagé des mesures d'économies avec un plan baptisé Drive pour faire face à la baisse de son activité après un pic pendant la pandémie.
Le chiffre d'affaires de son premier trimestre, achevé au 31 août, a reculé à 21,7 milliards de dollars (environ 19,5 milliards de francs) contre 23,2 milliards sur la même période un an plus tôt.
Mais son bénéfice net s'est amélioré pour dépasser tout juste le milliard de dollars à 1,08 milliard, contre 875 millions un an plus tôt. Rapporté par action --référence pour les marchés--, le bénéfice net ressort à 4,23 dollars après 3,33 dollars sur le premier trimestre de son exercice précédent.
Sa marge opérationnelle s'est améliorée (passée de 5,1% à 6,8%) mais elle a été pénalisée par la «faiblesse continue de la demande». Il disposait de 7,1 milliards de dollars de liquidités à fin août.
En ce qui concerne l'ensemble de son exercice en cours, Fedex a affiné ses prévisions tout en précisant ne pas être en mesure d'anticiper des ajustements comptables liés à des plans de départ à la retraite.
Le bénéfice par action, avant prise en compte de ces ajustements, devrait s'établir entre 15,10 et 16,60 dollars (15 à 17 dollars attendus auparavant). Le chiffre d'affaires annuel devrait être stable, alors que le groupe tablait sur une stabilité au pire voire une petite hausse au mieux.
Les réductions de coût permanentes induites par le programme Drive devraient atteindre 1,8 milliard de dollars.