Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de moitié par rapport à 1990. Il faut une loi claire pour ce faire, des moyens pour financer les instruments, a estimé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission. «On sait tous à quel point cette étape est essentielle.»
Le projet s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024. Le gouvernement a prévu un financement de 4,1 milliards pour les cinq ans. Il renonce à de nouvelles taxes. Le Conseil fédéral a appris sa leçon, a souligné le ministre de l'environnement Albert Rösti.
Sans s'opposer au projet, Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) a regretté que le projet ne prévoie pas plus de réduction des émissions en Suisse. Cette loi est «un crédit pour le futur, une sorte de sous-enchère».