La performance doit toutefois beaucoup à l'amortissement intégral en mars des obligations AT1 par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), qui a généré à lui seul un gain de 14,11 milliards de francs, indique le fleuron bancaire helvétique déchu dans un communiqué vendredi.
Ce bénéfice extraordinaire a toutefois été rogné par l'inscription d'un écart d'acquisition de 2,35 milliards, la constitution de provisions pour litige à hauteur de 1,48 milliard, des ajustements de valorisations pour 2,20 milliards ou encore une dépréciation de 1,84 milliard sur des logiciels développés à l'interne.
L'établissement souligne que sa comptabilité étant tenue en francs suisses, des variations existent avec ses résultats publiés par son nouveau propriétaire, qui tient la sienne en dollars.
Le rapport rappelle en outre qu'UBS a constitué une division de défaisance, comprenant une part non négligeable des activités de Credit Suisse dans la banque d'affaires ainsi que dans la gestion de fortune et d'actifs.
Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient estimés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, dont 3 milliards en provenance d'UBS, qui doivent être réduits de moitié à l'horizon 2026.