Cet indice, qui compare le volume d'activité à celui du mois précédent, s'est établi à 44,1 en septembre, contre 46 en août, note S&P dans un communiqué, «la plus forte contraction depuis novembre 2020».
Une valeur supérieure à 50 est synonyme d'expansion de l'activité, tandis qu'une valeur inférieure à ce seuil est synonyme de contraction.
L'affaiblissement de la demande «a entraîné une accélération de la baisse de l'activité dans le secteur manufacturier comme dans le secteur des services», observe S&P, qui ajoute que «la diminution des carnets de commandes s'est également traduite par une réduction du volume des affaires en attente dans l'ensemble du secteur privé».
L'emploi cependant a continué de progresser, mais cette hausse «a entièrement reposé sur le secteur des services, les fabricants ayant au contraire de nouveau supprimé des postes au cours du mois». En outre, les perspectives d'activité à douze mois sont tombées à leur plus bas depuis octobre 2020.
Les tensions inflationnistes s'étant accentuées dans le secteur des services, tant l'inflation des prix payés que celle des prix facturés se sont par ailleurs accélérées dans l'ensemble du secteur privé français en septembre.
Dans les services, l'indice PMI HCBO s'est établi à 44,4 en septembre, après 46 en août, en contraction pour le quatrième mois consécutif.
Les entreprises interrogées attribuent la situation «à la faiblesse de la demande», note le communiqué.
Les nouvelles affaires ont «fortement diminué en septembre», une baisse qui «a en partie reflété, et ce de manière croissante en septembre, l'affaiblissement de la demande sur les marchés étrangers», conclut-il.