Le candidat vaccin, baptisé ANG-101, est basé sur le développement d'une «bioparticule qui imite la forme et la taille d'un virus et dont la surface est recouverte de milliers de copies de l'allergène majeur du chat, la protéine Fel d1», explique la société.
Les premiers patients ont été recrutés au Royal Brompton Hospital de Londres pour commencer les essais cliniques.
Testé au préalable sur des animaux, ce traitement a déclenché «une très forte production d'anticorps capables de bloquer la réaction allergique», a indiqué à l'AFP le co-fondateur d'Angany, Loïc Faye.
Le traitement actuel contre les allergies consiste à injecter des doses croissantes d'extraits d'allergènes: c'est la désensibilisation, un processus long et pas toujours efficace. Les antihistaminiques sont également utilisés pour soulager les symptômes liés à l'allergie.
«ANG-101 est le premier d'un portefeuille de vaccins en développement ciblant les allergies majeures chez les humains et les animaux de compagnie», souligne de son côté Louis-Philippe Vézina, président-directeur général d'Angany dans le communiqué.
La technologie a été développée en France, à Val-de-Reuil (Eure, nord-ouest) par la start-up française Angany Genetics, créée en 2010 et devenue Angany après être passée sous giron canadien en 2017.