Le phénomène s'est même accéléré, poussant la contraction sur les neuf premiers mois de l'année à 3,5% - contre 3,2% à mi-parcours - pour un chiffre d'affaires de 5,27 milliards de francs.
Effluves et cosmétiques affichent une certaine résistance, avec des revenus en hausse de 0,9% à 2,51 milliards. La chimie gustative par contre a accusé une chute de 7,3% à 2,75 milliards, détaille le rapport diffusé jeudi.
La multinationale verniolo-zurichoise se calcule une croissance organique de 2,9%, divisée par deux en comparaison annuelle. L'impact négatif des changes est devisé à plus de 360 millions.
Le recul des ventes s'avère plus marqué qu'escompté. Les analystes du consensus AWP misaient en moyenne sur des recettes de 5,31 milliards, correspondant à une croissance organique de 3,3%.
Sur le seul troisième trimestre, les ventes se sont tassées de 4,3% à 1,81 milliard.
Sans s'attarder sur sa rentabilité, Givaudan indique avoir encore augmenté ses prix de manière à compenser intégralement le renchérissement des intrants.
La direction ne s'aventure toujours pas sur le terrain des perspectives chiffrées pour l'ensemble de l'exercice. La cadence de croissance annualisée de 4 à 5% entre 2020 et 2025 reste de mise, tout comme l'objectif de flux de trésorerie disponible de 12% à cette échéance.