Ceux-ci visent une croissance du chiffre d'affaires de 11 à 13%, une marge Ebitda de base de 32% à 34% et un retour sur capitaux investis (ROIC) à deux chiffres, selon le communiqué publié par Lonza. A titre de comparaison, l'an dernier, la marge Ebitda de base avait atteint 32,1% et le chiffre d'affaires avait bondi de 15,1% hors effets de changes.

Le groupe rhénano-valaisan relève la fourchette de redistribution aux actionnaires à 35-45% contre 25-40%, «montrant la confiance dans sa force financière».

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Les perspectives pour l'année en cours, rabotées l'été dernier lors de la publication des chiffres semestriels, sont maintenues, mais légèrement plus optimistes. La croissance des recettes est attendue dans «le haut de la fourchette» de 5% à 9%, tandis que la marge Ebitda de base devrait finalement se situer «au-dessus» de la cible de 28 à 29%.

Ce relèvement est dû à «l'indemnité de résiliation unique», en compensation de la fin du contrat de production des vaccins contre le Covid-19 pour l'américain Moderna, annoncée en septembre.

En 2024, la croissance de l'activité sera affectée par la base de comparaison plus élevée en lien avec Moderna de 2023. Le groupe a aussi cité «la perte de revenus» liés au laboratoire américain et «le risque d'une plus petite activité Kodak Science» l'an prochain. Dans ce contexte, il anticipe une marge entre 25 et 29%. Des détails seront fournis lors de la présentation des résultats annuels en janvier prochain.

Comme attendu, Lonza n'a pas évoqué dans ses documents la succession du directeur général, Pierre-Alain Ruffieux, parti fin septembre, et remplacé à titre intérimaire par le président du conseil d'administration Albert Baehny.