Par rapport au trimestre précédent, les exportations ont ainsi progressé de 1,9% en termes nominaux et 0,8% en réel à 66,11 milliards de francs, selon les statistiques désaisonnalisées de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF). Les importations ont stagné à 55,57 milliards, soit une progression de 0,3% en nominal et un recul de 0,6% en réel.
Les chiffres des exportations contrastent avec le plongeon du trimestre précédent, explique un communiqué publié jeudi. Sur les quatre derniers partiels, l'évolution s'est révélée «plate». Entre juillet et septembre, la croissance est imputable presque exclusivement aux produits pharmaceutiques et chimiques qui ont réalisé à eux seuls un bond de 1,5 milliard de francs. Une hausse de 7,9% (+181 millions) est constatée pour les denrées alimentaires, boissons et tabac.
En revanche, l'horlogerie, la bijouterie et la joaillerie, les instruments de précision ainsi que le secteur machines et électroniques accusent un tassement de l'ordre de 495 millions de francs. Pour l'horlogerie, l'OFDF souligne cependant qu'il s'agit «seulement» de la deuxième baisse depuis dix trimestres.
En termes de débouchés, l'Asie a légèrement accentué (+0,6%) sa demande en produits suisses, alors que la situation est restée stable (-0,2%) en Europe. Le service des douanes a calculé un recul de 1,3% des exportations en direction d'Amérique du Nord.
Les importations ont été soutenues par les produits chimiques et pharmaceutiques ainsi que les véhicules, tandis que les produits énergétiques ont subi un recul de 8,3% (réel) ou 287 millions de francs. Du point de vue des régions, les exportations d'Amérique du Nord en direction de la Suisse ont repris du poil de la bête après un deuxième trimestre faiblard. Les importations européennes ont légèrement progressé (+0,7%) alors que l'Asie a accusé un repli de 2,8%.