Le contrat, signé avec la direction générale de l'armement (DGA) et la direction de la maintenance aéronautique (DMAé), porte sur 12 avions ravitailleurs surnommés «Phénix» déjà en service et trois autres fabriqués sur le site d'Airbus à Getafe (Espagne), attendus à partir de 2025.

Les évolutions apportées aux appareils «transformeront l'A330 MRTT français en un noeud de communication haut débit, avec des capacités de commandement et conduite des opérations», explique le communiqué d'Airbus Defence and Space.

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«Elles constitueront une première étape vers l'intégration de l'A330 MRTT dans le futur cloud de combat du SCAF», le «Système de combat aérien du futur» lancé par la France, l'Allemagne et l'Espagne autour d'un avion commun.

Contrat de maintenance

Le premier avion équipé de cette nouvelle technologie sortira de l'usine de Getafe en 2028. «Par la suite, la mise à niveau (...) des 14 autres A330 MRTT français sera réalisée sur la base aérienne d'Istres», poursuit Airbus Defence and Space.

L'avionneur a également remporté un contrat de maintenance sur dix ans, plus deux années en option, de ces appareils.

Airbus et ses partenaires industriels «seront responsables de la modernisation de la flotte, de la maintenance, de la logistique et du soutien technique afin d'assurer la disponibilité opérationnelle des appareils», indique l'industriel.

L'A330 MRTT (pour multi role tanker support) peut emporter 111 tonnes de kérosène et dispose également d'une capacité de transport de 300 soldats ou de 45 tonnes de fret.

Il est l'un des instruments de la dissuasion nucléaire française, car ses capacités de ravitaillement permettent à l'armée de projeter 20 Rafale à 20'000 km en 48 heures.