Entre juillet et fin septembre, le spécialiste des souris et claviers a enregistré des ventes en repli de 8% sur un an à 1,06 milliard de dollars, continuant de faire face à la normalisation de son activité après la flambée de la demande provoquée par la pandémie de Covid-19.
L'entreprise est parvenue à réduire ses dépenses de 9,1% à 260,8 millions pendant la période sous revue, lui permettant d'enregistrer un résultat d'exploitation (non-Gaap) en forte hausse de 17,1% à 183,2 millions, selon un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi.
Le bénéfice net (Gaap) s'est pour sa part établi à 137,1 millions, un bond de 67% comparé au deuxième trimestre 2022. Ces chiffres dépassent largement les prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.
«Nous avons affiché d'importants progrès avec un retour à la croissance et avons dépassé nos niveaux de rentabilité d'avant la pandémie», a souligné le directeur général par intérim Guy Gecht, cité dans le communiqué. Le groupe a notamment introduit 16 nouveaux produits au deuxième trimestre.
Le directeur financier Chuck Boynton s'est pour sa part félicité d'une marge opérationnelle à 17,3%, contre 13,6% au même trimestre de l'année précédente.
Une série de candidats auditionnés
Grâce à ces solides résultats, Logitech a relevé ses prévisions financières pour l'ensemble de l'exercice décalé 2023/24. La direction s'attend désormais à des ventes en retrait de seulement 12% à 9%, contre un repli de 16% à 12% précédemment anticipé, entre 4,0 et 4,15 milliards de dollars (3,8 et 4,0 milliards). L'Ebit non-Gaap devrait se situer dans la fourchette de 525 à 575 millions (400-500 millions précédemment), en repli de 11% à 2% (32% à 15%) en rythme annuel.
Lors du pic atteint pendant la pandémie, Logitech avait généré des ventes de 5,5 milliards de dollars (2021/22), contre 2,8 milliards au cours de l'exercice 2018/19, le dernier complet avant le Covid.
La nomination d'un nouveau patron reste au centre des préoccupations, après le départ inattendu de Bracken Darrell mi-juin. Cette démission a valu de sévères remontrances à la présidente du conseil d'administration, Wendy Becker, par le cofondateur Daniel Borel. L'administrateur Guy Gecht tient les rênes opérationnelles de l'entreprises à titre intérimaire, en attendant la nomination d'un successeur.
Logitech a tenu à rassurer à ce sujet, indiquant que le conseil d'administration avait auditionné une série de candidats sérieux, «s'approchant d'une finalisation» pour le recrutement d'un directeur général.