Cet investissement, le plus gros de Microsoft en Australie en 40 ans de présence sur l'île-continent, selon le géant technologique, a été détaillé aux Etats-Unis par le Premier ministre australien Anthony Albanese, au 4e jour de sa visite, ainsi que par l'entreprise américaine.
L'accord prévoit l'expansion par Microsoft de son réseau «hyperscale» de «cloud» et d'IA au cours des deux prochaines années en Australie, ajoutant neuf centres de données aux 20 déjà présents à Canberra, Sydney et Melbourne, a déclaré mardi Microsoft dans un communiqué.
Le géant de la technologie travaillera également avec l'agence de cyberespionnage australienne, l'Australian Signals Directorate, sur un «cyber-bouclier» pour protéger le pays contre les menaces.
M. Albanese a salué cet investissement lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Australie à Washington.
Ce partenariat devrait améliorer la capacité de l'Australie à identifier, prévenir et répondre aux cybermenaces, s'est-il félicité.
«Cela a un impact sur toutes les entreprises» mais aussi sur les individus et «la protection de leur identité», a déclaré le Premier ministre à la presse, «nous devons faire ce qu'il faut».
L'année dernière, 76.000 cybercrimes ont été enregistrés par le Centre australien de cybersécurité, mais les experts avertissent que beaucoup d'autres ne sont pas signalés.
Fin 2022, les données personnelles de plus de neuf millions d'Australiens ont été volées lors d'une cyberattaque contre l'opérateur téléphonique australien Optus et les informations de 9,7 millions de personnes ont fuité dans le dark web après que l'assurance médicale Medibank a été ciblée.