Le bénéfice net s'est établi à 1,9 milliard d'euros, contre 2,1 milliards d'euros il y a un an, a indiqué dans un communiqué le deuxième brasseur mondial, qui a précisé que son retrait définitif de Russie a également impacté ses résultats. Si la hausse des prix a été plus modérée qu'au trimestre précédent, le groupe a également observé «un ralentissement de la demande des consommateurs sur divers marchés confrontés à des conditions macroéconomiques difficiles», a déclaré le PDG Dolf van den Brink, cité dans un communiqué.
Les ventes organiques de bière ont reculé de 4,2% sur un an. Heineken a néanmoins gagné 9,7% de plus par hectolitre vendu, ce qui a aidé le chiffre d'affaires à atteindre 9,6 milliards d'euros au troisième trimestre, contre 9,4 milliards à la même période l'an dernier.
Nous «constatons une amélioration progressive de nos performances commerciales, bien que légèrement plus lente que notre ambition», selon M. Van den Brink. Il a souligné avoir «renoué avec la croissance des volumes sur la zone Amériques, avec de bonnes performances au Brésil et au Mexique». La région Asie-Pacifique s'est améliorée, mais le groupe rencontre des «défis persistants» au Vietnam, a-t-il précisé.
La région Afrique, Moyen-Orient et Europe de l'Est a été impactée par des baisses de volumes au Nigeria et en Afrique du Sud. En Europe, après un impact négatif des conditions météorologiques défavorables en juillet et août, les tendances se sont améliorées en septembre. Le chiffre d'affaires a également été impacté négativement par la dévaluation des devises en Afrique, qui a été partiellement compensée par un peso mexicain plus fort.
Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, Heineken produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel. Le groupe emploie plus de 85.000 personnes à l'échelle mondiale.