Qualifié de «record absolu pour un 3e trimestre» ce chiffre, qui correspond à environ 8,3 milliards de francs, est, par rapport au 3e trimestre 2022, en croissance publiée de 0,1%, en raison de variations de change négatives et d'un périmètre moindre lié au retrait de Russie.

Mais sa croissance organique, c'est-à-dire à taux de changes constants et hors effets de périmètre, est à +11,5%, portée par les activités dans la gestion de l'énergie, notamment liée aux centres de données et aux infrastructures dans le monde entier, indique l'industriel.

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«Comme attendu, nous continuons d'observer une forte dynamique de la demande dans les segments et les régions où nous opérons, notamment dans les centres de données, où la demande liée à l'intelligence artificielle devient visible, ainsi que dans les investissements liés à la transition énergétique», a commenté le directeur général Peter Herweck dans un communiqué.

Sur le front géopolitique, Schneider estime avoir été «assez agile dans la gestion de la sortie de Russie», a dit à quelques journalistes la directrice financière Hilary Maxson.

En Chine, la croissance est «plus faible», et affecte ainsi l'activité Automatismes industriels de Schneider, «en croissance quasi stable» du fait de ventes moindres à l'industrie manufacturière chinoise.

Hilary Maxson voit cependant une «bonne dynamique» dans ce pays, liée aux sujets de gestion de l'énergie.

Sur le front de l'immobilier, au ralenti en Europe, le groupe voit «des faiblesses» du côté du résidentiel, mais «toujours des opportunités liées à la rénovation» énergétique des bâtiments.

Enfin, le groupe observe aujourd'hui la situation au Proche et Moyen-Orient, où il affiche une croissance organique à deux chiffres (Egypte, Turquie, Arabie Saoudite).

Globalement, «nous continuons à voir une forte demande, liée à l'électrification, la numérisation, le besoin de soutenabilité», a résumé la directrice financière de Schneider, dont le carnet de commandes a continué de croître au troisième trimestre.

L'entreprise réaffime ainsi son objectif 2023, qu'il avait relevé en juillet pour la 2e fois, soit une croissance organique de l'Ebita ajusté comprise entre +18% et +23%.