Le résultat pour cette période achevée au 30 septembre est marqué par une période de Pâques «forte au premier trimestre, un trafic estival record et des tarifs plus élevés qui ont compensé des coûts de carburant nettement plus hauts au cours du semestre», a indiqué Ryanair dans un communiqué.
Ryanair a vu le nombre de passager augmenter de 11% sur un an à 105,4 millions de clients. La compagnie a aussi augmenté ses tarifs (le prix moyen facturé par passager est en hausse de 17% sur un an). En conséquence, ses recettes d'exploitation ont progressé de 30% à 8,6 milliards d'euros.
Parallèlement, ses coûts «ont augmenté de 24% à 6,2 milliards d'euros, principalement en raison de coûts de carburant beaucoup plus élevés (+29 % à 2,8 milliards d'euros)», mais aussi d'une hausse de ses coûts de personnel et des frais de contrôle aérien.
La compagnie continue de viser un trafic d'environ 183,5 millions de passagers pour l'année, soit une hausse de 9%, «même si le chiffre final dépend du respect par Boeing de ses engagements de livraison d'ici la fin de l'année», prévient la compagnie, qui s'était déjà plainte pendant l'été de retards du constructeur.
L'entreprise dit s'attendre à un bénéfice après impôts compris entre 1,85 et 2,05 milliards d'euros pour son exercice complet, avec «des pertes modestes au cours de la période hivernale du deuxième semestre».
Mais ces prévisions «restent fortement dépendantes de l'absence d'événements défavorables imprévus (par exemple, comme en Ukraine ou à Gaza) d'ici fin mars 2024», a prévenu le patron de Ryanair, Michael O'Leary.
Après les pertes liées à la pandémie de Covid-19, Ryanair avait annoncé en mai avoir renoué avec les bénéfices annuels lors de son exercice décalé achevé fin mars.