C'est «une étape importante dans ce qui est un très long et fructueux partenariat entre EgyptAir et Airbus et une histoire qui remonte à plus de quatre décennies», a déclaré Christian Scherer, le directeur commercial d'Airbus lors d'une conférence de presse.
La transaction s'élève à 3,2 milliards de dollars selon le dernier prix catalogue publié par l'avionneur et rarement appliqué en raison des rabais consentis.
Le constructeur européen, qui avait annoncé lundi une commande de 30 A220-300 de la part de la compagnie lettone à bas coûts airBaltic, s'est fait discret cette année au Dubaï Airshow, dominé par son concurrent américain Boeing.
L'avionneur américain a frappé fort lundi en annonçant un méga-contrat avec Emirates, portant sur 90 exemplaires de son futur gros porteur B777X et cinq 787 Dreamliner, pour un montant de 52 milliards de dollars.
La compagnie à bas coûts flydubai, elle aussi basée dans l'émirat du Golfe, a de son côté annoncé une commande de 30 exemplaires du Boeing 787-9, pour 8,8 milliards de dollars au prix catalogue.
Le PDG d'Emirates, Tim Clark, a affirmé mardi qu'il n'achèterait pas le A350, tant qu'il n'aura pas abouti dans les négociations avec Rolls Royce, le fabricant des moteurs, à qui il reproche un manque de durabilité.
La région achètera un grand nombre de 350-1000 «si les problèmes de moteur sont réglés», a-t-il affirmé à des journalistes.
Airbus met en avant les technologies déployées dans les A350 lui permettant de consommer 25% de carburant en moins par rapport aux modèles précédents de son concurrent.
L'important est d'avoir «de bons avions. Ils pourraient ne pas être aussi avancés en termes de technologie et de matériaux de construction, mais ce que nous voulons c'est qu'ils soient fiables», a dit Tim Clark.