En cas d'approbation du régulateur, l'anticorps monoclonal développé par le laboratoire bâlois serait la première immunothérapie injectable PD-L1 disponible dans l'Union européenne (UE), avec à la clé une réduction de la durée du traitement d'environ 80%.
«L'administration sous-cutanée offre une alternative plus rapide et plus pratique à la perfusion intraveineuse», a déclaré Levi Garraway, directeur de la recherche médicale et responsable du développement produit de Roche, cité mardi dans un communiqué. Et de rappeler qu'à ce jour, le Tecentriq a permis de traiter plus de 430'000 personnes atteintes de certaines des formes les plus agressives de cancer.
La recommandation du CHMP se base sur des données de l'étude pivot de phase IB/III IMscin001 menée sur 371 patients prouvant un degré d'efficacité similaire du traitement pour le traitement administré par voie sous-cutanée par rapport à l'injection.
Actuellement, le Tecentriq est approuvé dans de nombreux pays comme traitement principal ou combiné à d'autres thérapies pour traiter différentes formes de pathologies, y compris certains types de cancer du poumon, du foie, de la vessie et du sein.