Fin octobre, l'établissement zurichois affichait une masse sous gestion de 435 milliards de francs, à comparer aux 441 milliards enregistrés fin juin, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

Les afflux nets d'argent nouveau s'établissaient quant à eux à 10,3 milliards fin octobre, contre 7,1 milliards fin juin, soutenus par le recrutements de nouveaux conseillers clientèle.

La marge brute a reculé pour s'établir à un niveau «supérieur à 89 points de base (pb)», après 93 pb fin juin.

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Alors que la masse sous gestion est conforme aux attentes des analystes consultés par l'agence AWP, la marge brute les manque nettement.

La direction a averti qu'elle tablait sur un résultat net annuel inférieur à celui enregistré en 2022, en raison d'une hausse des provisions sur crédits et une augmentation du taux d'imposition.

Fin juillet, la direction disait encore tabler pour l'ensemble de 2023 sur une marge brute entre 93 et 94 pb. Une centaine de nouveaux conseillers devrait rejoindre l'établissement cette année.

D'ici 2025, la banque zurichoise escompte par ailleurs une marge avant impôts ajustée de 31 pb et un ratio coûts-revenus inférieur à 64%. La croissance du bénéfice avant impôts ajusté devrait dépasser les 10% entre 2023 et 2025, période pendant laquelle le rendement des fonds propres est attendu au-dessus de 30%.

Julius Bär veut également réaliser 120 millions de francs d'économies brutes d'ici 2025, notamment en rationalisant sa présence géographique, en améliorant son efficacité et en optimisant son organisation. La réduction des coûts doit favoriser un investissement de 400 millions de francs dans la technologie entre 2023 et 2025.