Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. «J'aurais attendu une enquête ouverte», dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. «Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département», précise-t-il.
«Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier», affirme Alain Berst, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.