«L'application Uber s'ouvre à l'emblématique» taxi londonien, écrit l'entreprise de San Francisco dans un communiqué.
Un porte-parole d'Uber a indiqué qu'un «petit nombre» de chauffeurs de taxi s'étaient déjà inscrits sur la plateforme, mais l'entreprise espère en recruter «plusieurs centaines» d'autres d'ici à janvier.
A Londres, les taxis traditionnels sont souvent hélés dans la rue, mais peuvent aussi être réservés à l'avance.
Des chauffeurs de taxi à Paris, New York, Rome et d'autres grandes villes effectuent déjà des courses en partenariat avec la plateforme, souligne Uber.
Uber a lancé ses services à Londres il y a plus de dix ans et affirme avoir depuis réalisé plus d'un milliard de courses dans la capitale britannique.
La plateforme a fait l'objet d'une forte opposition de la part des 19.000 taxis traditionnels. Pour pouvoir exercer, leurs chauffeurs doivent mémoriser toutes les rues dans un rayon de 10 kilomètres autour du centre de Londres, dans le cadre d'un test appelé «The Knowledge» (la connaissance).
Des chauffeurs accusent Uber de saper les prix, les droits des travailleurs et les normes de sécurité.
Steve McNamara, secrétaire général de la Licensed Taxi Drivers' Association (LTDA), qui représente les chauffeurs des taxis noirs, a affirmé qu'il n'y avait «aucune demande» pour ce partenariat avec Uber.
«Nous ne pensons pas que nos membres rejoindront l'application, étant donné ses mauvais résultats, bien documentés dans tous les domaines, de la sécurité des passagers aux droits des travailleurs à Londres», a-t-il dit.
Pour lui, Uber lance ce partenariat pour «revigorer son modèle commercial en difficulté».