L'opération publique de retrait clôturée mardi a permis au géant français, qui détenait déjà 96,81% du capital de sa filiale spécialisée dans la construction d'infrastructures, de monter à 98,67%.
Le retrait obligatoire interviendra le 22 décembre, «au prix net de tout frais de 175 euros par action et portera sur 433'281 actions Colas représentant 1,33% du capital».
Bouygues avait annoncé mi-septembre le projet de retrait de la Bourse, entraînant la démission du PDG de Colas, Frédéric Gardès, car ce projet ainsi que l'annonce d'une dissociation des fonctions de président et de directeur général «ne correspondaient pas à ses attentes personnelles».
Le retrait de la cote «s'inscrit dans le cadre d'une opération de simplification de la structure capitalistique de Colas et du groupe Bouygues», avait expliqué le géant du BTP lors de l'annonce de l'opération.
«La suspension de la cotation des actions de la société Colas est maintenue jusqu'à la mise en oeuvre du retrait obligatoire», a précisé l'Autorité des marchés financiers.
Filiale spécialisée dans les travaux routiers et ferroviaires, Colas a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros (sur 44,3 milliards pour l'ensemble du conglomérat Bouygues), pour un résultat net part du groupe de 301 millions d'euros.