«Je suis assez confiant, oui», a répondu Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du changement climatique, interrogé à Dubaï sur la possibilité de voir cette question cruciale dans le texte qui doit être adopté d'ici mardi.

Steven Guilbeault fait partie des ministres facilitateurs nommés par la présidence émiratie de la COP28 pour débloquer les négociations. Il forme ainsi un duo avec la ministre égyptienne Yasmine Fouad pour discuter des «moyens de mise en oeuvre» - un terme qui recouvre en réalité la question très débattue de la sortie des énergies fossiles.

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«Encore quelques jours»

«C'est une conversation qui va durer encore quelques jours. Différents groupes se parlent, discutent, essaient de comprendre sur quoi on pourrait réussir à s'entendre, mais c'est encore assez embryonnaire comme discussion», a dit Steven Guilbeault en référence à la question des fossiles.

Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé cette semaine «en urgence» à ses pays membres de «rejeter proactivement» tout accord ciblant les énergies fossiles, dans un courrier consulté vendredi par l'AFP.

Vers une réduction de la dépendance

Steven Guilbeault a indiqué n'avoir pas eu l'occasion de prendre connaissance de ce texte. Mais «honnêtement, peu importe ce que le texte dit, nous nous dirigeons vers une réduction de la dépendance aux combustibles fossiles», juge-t-il.

«Alors que les pays à travers la planète électrifient leurs transports, leurs réseaux électriques, leurs industries, la dépendance aux combustibles fossiles va diminuer», souligne le ministre.