Cette task force serait composée de tous les organismes et associations actifs dans la lutte contre la traite d'êtres humains. Avec pour objectifs d'analyser les cas concrets, de définir une ligne directrice d'interprétation de la loi, mettre en place des stratégies opérationnelles et conseiller les représentants des victimes, a indiqué mercredi devant les médias Olivier Horner, secrétaire syndical.
Les revendications du SIT s'appuient sur deux affaires récentes qui concernent des entreprises de carrelage et de peinture. Sans prévention et protection adéquates, les travailleurs sans statut légal sont sous-payés, subissent des menaces, s'endettent et risquent d'être expulsés de Suisse et interdits d'entrée dans l'espace Schengen, a relevé M. Horner.