L'Autorité de la concurrence sanctionne Rolex France solidairement avec la société Rolex Holding SA, la fondation Hans Wilsdorf et la société Rolex SA, selon le communiqué paru mardi. L'amende est «assortie d'une injonction de communication et de publication».

Le régulateur avait été saisi par l'Union de la Bijouterie Horlogerie et la société Pellegrin & Fils. Il «considère, en effet, que les stipulations du contrat de distribution sélective liant Rolex France à ses distributeurs caractérisent une entente verticale restrictive de concurrence». L'Autorité a rejeté l'argument de la filiale française du fabricant genevois de garde-temps de luxe «qui consistait notamment à justifier l'interdiction de la vente en ligne par la nécessité de lutter contre la contrefaçon et le commerce parallèle».

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Le gendarme hexagonal de la concurrence note que les principaux concurrents de Rolex, «qui sont confrontés aux mêmes risques, autorisent, sous certaines conditions, la vente en ligne de leurs produits». Selon lui, «ces objectifs peuvent être atteints par des moyens moins restrictifs de concurrence.»