«Les recettes fiscales russes provenant des exportations de pétrole et de produits pétroliers - la principale source de revenus de la Russie - ont été inférieures de 32% entre janvier et novembre 2023 à celles de la même période l'année dernière», ont précisé dans un communiqué les pays de cette coalition, qui regroupe le G7, l'Union européenne ainsi que l'Australie.
Sur les seuls cinq premiers mois de 2023, la chute des revenus a été de 50%, avait indiqué Washington en juin.
Les pays de la coalition ont également annoncé mercredi un resserrement des règles entourant ce plafonnement des prix du pétrole russe, mis en place pour réduire les capacités de la Russie à financer la guerre en Ukraine.
60 dollars maximum
Le mécanisme de plafonnement du prix impose à la Russie de vendre son pétrole à 60 dollars le baril maximum aux membres de la coalition - Australie, Canada, Union Européenne, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Les assureurs et réassureurs ont ainsi interdiction de couvrir le transport maritime de pétrole russe, sauf s'il est vendu à un prix inférieur à celui du plafond.
Dans un communiqué distinct, les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé mercredi de nouvelles sanctions économiques.
Elles visent «un gestionnaire de navires (SUN Ship Management) appartenant au gouvernement russe, ainsi que plusieurs négociants en pétrole qui sont devenus des participants fréquents au transport maritime de pétrole d'origine russe, suite à l'imposition du plafonnement des prix», détaille le département au Trésor dans son communiqué.
Avoirs gelés
Ces sanctions «démontrent notre engagement à respecter les principes de la politique de plafonnement des prix, qui visent à soutenir les objectifs de soutien aux marchés énergétiques stables tout en réduisant les revenus russes destinés à financer sa guerre contre l'Ukraine», a commenté le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, cité dans ce communiqué.
«Les participants au transport maritime du pétrole russe (...) doivent adhérer aux directives de conformité convenues par la Price Cap Coalition ou en subir les conséquences», a-t-il mis en garde.
Les avoirs aux Etats-Unis de l'entreprise et des personnes visées par ces sanctions sont gelés, et toute activité commerciale avec les Etats-Unis leur est interdite.