L'étude porte sur des cernes d'arbres remontant à l'année 1600. Elle montre que depuis le début du XXIe siècle, l'air au-dessus de vastes régions d'Europe est devenu plus sec et que cette tendance se poursuit, a indiqué mercredi l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).
Avec une équipe internationale de 67 scientifiques, Kerstin Treydte, auteure principale de l'étude au WSL, s'est penchée sur le «déficit de pression de vapeur» un facteur utilisé pour mesurer la sécheresse de l'air.
Les résultats indiquent des niveaux exceptionnellement élevés au XXIe siècle. En outre, ils démontrent que les niveaux actuels n'auraient pas pu être atteints sans les émissions de gaz à effet de serre: l'influence anthropique est donc évidente, note le WSL.