Entre juillet et septembre, l'institut d'émission a cédé pour 37,63 milliards de devises, un peu moins que les quelque 40 milliards du deuxième partiel mais davantage que le 32,26 milliards du premier.
Jusqu'il y a peu, la Banque nationale suisse a concentré ses interventions sur la vente de devises afin de juguler le renchérissement importé. Mi-décembre, le président de la BNS Thomas Jordan a cependant indiqué que la priorité n'irait plus à la vente, un «changement majeur» dans sa communication par rapport aux derniers trimestres.
Cette annonce est intervenue alors que franc fort redevient une thématique de premier plan. Jeudi, l'euro a chuté 0,92575 franc, une faiblesse pratiquement jamais enregistrée par la monnaie communautaire. Il faut remonter au 15 janvier 2015 pour trouver l'euro encore plus bas - 85,80 centimes, un niveau historique - dans le sillage de la décision de la BNS d'abandonner le taux plancher fixé alors à 1,20 franc afin de soutenir les exportations.
Vers 09h10, un euro s'échangeait contre 0,9312 franc.