«Barclays a supprimé environ 5000 employés dans le monde en 2023 dans le cadre de son programme (...) conçu pour simplifier et remodeler l'activité, améliorer le service et offrir des rendements plus élevés», a indiqué un porte-parole à l'AFP, confirmant des informations de presse lundi soir.
Ces suppressions de postes sont une combinaison de licenciements et de postes vacants non pourvus à la suite de la mise en place d'un gel des embauches au milieu de l'année dernière, selon Sky News.
Le groupe, qui employait en moyenne en 2022 près de 84'000 personnes dans 41 pays, se «crée également la capacité de recruter (...) dans des activités clés», fait valoir Barclays.
Les disparitions de postes sont plus élevées qu'attendu, alors que la presse britannique spéculait en novembre dernier sur 2000 suppressions d'emplois dans le cadre d'une campagne visant à économiser un milliard de livres.
Barclays avait déjà annoncé en septembre son intention de supprimer quelque 450 postes à travers le Royaume-Uni, invoquant un recours plus important de ses clients à ses services dématérialisés.
La banque avait dit en octobre avoir enregistré un net recul de son bénéfice au troisième trimestre, principalement à cause d'une hausse des dépréciations de crédits et des coûts encore trop élevés.
La banque «évalue les mesures possibles pour réduire ses coûts structurels et aider à améliorer les rendements futurs, ce qui pourrait se traduire par des charges importantes supplémentaires au quatrième trimestre», avait-elle averti dans un communiqué.