ByteDance, acteur incontournable des réseaux sociaux grâce à l'application TikTok, cherchait ces dernières années à s'imposer dans le secteur des jeux vidéo.
Son compatriote Tencent, qui possède des participations dans de nombreux studios, est le champion mondial du secteur en termes de recettes.
ByteDance, qui comptait lui grignoter des parts, a fondé en 2019 la filiale Nuverse mais les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes.
Le groupe réfléchit avec plusieurs acteurs dont Tencent à la cession de Nuverse, a déclaré à l'AFP une porte-parole de ByteDance, sous couvert de l'anonymat car non autorisée à s'exprimer sur ce dossier.
ByteDance a drastiquement réduit en novembre ses effectifs dans les jeux vidéo et procédé à plusieurs centaines de licenciements.
La Chine est le premier marché au monde pour les jeux vidéo, un secteur lucratif qui pesait l'an dernier quelque 42,2 milliards de dollars (35,8 milliards de francs), selon les chiffres officiels.
Mais le pouvoir, qui voit d'un mauvais oeil l'addiction des plus jeunes aux écrans, a entrepris à partir de 2021 un vaste durcissement réglementaire qui a fortement pénalisé le secteur.
Les ventes en Chine avaient connu l'année suivante leur premier repli en 10 ans.
La reprise en main du secteur avait notamment été marquée par des restrictions drastiques imposées aux joueurs de moins de 18 ans.
Leur temps de jeu en ligne reste aujourd'hui limité à trois heures par semaine.
Tencent a prévenu mardi que la limite sera d'une heure par jour durant les congés du Nouvel An lunaire début février et que l'identité des joueurs sera vérifiée.