«TAP a progressé sur tous les segments par rapport à 2022», se félicite la compagnie vendredi, précisant toutefois qu'elle n'avait pas encore «totalement récupéré le niveau du trafic par rapport à 2019 sur les liaisons au Portugal, en Europe et en Afrique».

En 2019, TAP avait transporté plus de 17 millions de passagers.

L'année dernière, le transporteur portugais a enregistré des hausses par rapport à 2019, sur le trafic long-courrier, notamment vers les Etats-Unis et le Canada (+39,5%) ou encore vers le Brésil (+8,4%).

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TAP, qui avait été renationalisé dans l'urgence en 2020 à la suite de la crise du Covid-19, avait bénéficié d'une injection de 3,2 milliards d'euros de fonds publics assortie d'un plan de restructuration négocié avec la Commission européenne, en vigueur jusqu'en 2025.

Dans le cadre de ce plan de sauvetage, TAP avait dû réduire sa flotte et le nombre de créneaux à l'aéroport de Lisbonne, par rapport à 2019, rappelle la compagnie, qui a renoué avec les bénéfices en 2022.

Le gouvernement portugais avait officiellement lancé fin septembre la privatisation d'au moins 51% du capital de la compagnie aérienne nationale, qui suscite l'intérêt de ses concurrents européens, Air France-KLM, Lufthansa et le groupe IAG (British Airways et Iberia).

Depuis cette annonce, le pays a plongé dans la crise politique avec la démission du Premier ministre Antonio Costa, impliqué dans une affaire de trafic d'influence, qui a conduit à la convocation d'élections législatives anticipées le 10 mars prochain.

Dans ce contexte, une privatisation cette année «semble difficile», avait indiqué en décembre le directeur général de TAP Luis Rodrigues.