«Les institutions financières sont des facilitatrices» pour «relier les investisseurs», a affirmé à la presse M. Ermotti au Forum économique mondial (WEF). «Le moteur principal doit venir de la politique. Nous ne pouvons l'être», a-t-il ajouté.
La banque souhaite un cadre législatif et réglementaire commun au niveau international pour attirer les investissements. Dans un rapport publié lundi, UBS admet que la finance doit soutenir l'accélération des nouvelles technologies pour diminuer la perte de biodiversité d'ici 2030. Environ 60% du Produit intérieur brut (PIB) mondial dépend plus ou moins de la nature.
M. Ermotti demande une collaboration entre Etats, universitaires, secteur privé et populations. Le déficit d'investissements pour diminuer les pertes de biodiversité atteint 700 millions de dollars par an d'ici 2030. La banque demande des approches innovantes.
De son côté, elle publiera cette année avec ses résultats des indications conformes au groupe de travail international sur les déclarations financières liées à la nature (TNFD).