Ce dernier cite l'alcool et le tabac comme les principaux facteurs ayant contribué à la remontée des prix, partiellement compensés par l'inflation alimentaire, qui ralentit comparé à il y a un an.
«Comme nous l'avons vu aux Etats-Unis, en France et en Allemagne, l'inflation ne tombe pas en une ligne droite, mais notre plan fonctionne et nous devons nous y tenir», a commenté le ministre des Finances Jeremy Hunt dans un communiqué.
Aux Etats-Unis, la hausse des prix a ainsi rebondi à 3,4% sur un an en décembre, contre 3,1% en novembre, selon l'indice CPI.
Au Royaume-Uni, l'inflation a fortement reculé depuis son pic à quelque 11% fin 2022, mais elle reste très au-dessus de la cible de 2% la Banque d'Angleterre, qui pourrait ainsi décider de laisser son taux directeur à 5,25% un peu plus longtemps.
«Malgré la hausse en décembre, l'inflation devrait continuer à refluer cette année», anticipe Yael Selfin, économiste chez KPMG UK.
Une baisse attendue des prix réglementés de l'énergie en avril pourrait d'après elle ramener l'inflation à la cible de la BoE «d'ici cet été», même si «les perturbations en mer Rouge nuisent à la chaine d'approvisionnement et pourraient entraîner une remontée des prix des biens, ajoutant à l'incertitude économique», nuance-t-elle.
Les attaques de navires commerciaux et militaires en mer Rouge par les rebelles houthis se sont multipliées ces dernières semaines.
Selon Mme Selfin, la Banque d'Angleterre devrait commencer à baisser ses taux d'intérêt à partir du deuxième semestre.