Sur l'ensemble de l'année écoulée, le baromètre établi en collaboration avec l'Université de Zurich est ressorti en hausse de 3%, très loin de l'envolée (+23%) observée en 2022. «Malgré ce ralentissement, le nombre d'emplois vacants reste à un niveau historiquement élevé, tandis que le taux de chômage reste en comparaison relativement bas», fait remarquer Marcel Keller, responsable du marché suisse pour Adecco, cité jeudi dans un communiqué.

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Le marché du travail a connu une évolution très différente dans les différentes régions du pays. Le Nord-Ouest affiche une croissance de 14%, loin devant l'Espace Mittelland (+7%) et la Suisse centrale (+5%), alors qu'en Suisse orientale, le niveau a stagné. A Zurich et en Suisse romande, il a même reculé, de respectivement 1% et 4%, affirme le géant de l'intérim.

Le ralentissement concerne l'ensemble des catégories professionnelles. Les spécialistes artisanat et auxiliaires (+13%), service et vente (+12%) et technique (+10%) ont conservé leur dynamique de croissance, alors que les segments bureau et administration (-7%) et professions universitaires Mint et santé (-3%) ont glissé en territoire négatif, après avoir connu une croissance de 34% et 14% l'année précédente.

La catégorie des cadres continue de tenir la lanterne rouge, accentuant même son recul (-12%, après -8% en 2022), une régression que les experts d'Adecco expliquent par différents facteurs, notamment «la tendance à opter pour des structures organisationnelles plus horizontales», qui a pour effet de réduire la demande.