La perte trimestrielle a été réduite à 126 millions de livres (139 millions de francs) contre 133 millions un an plus tôt, et le groupe s'attend à voir diminuer sa perte semestrielle malgré «40 millions de livres d'impact direct du conflit au Moyen-Orient», selon un communiqué mercredi.
Le chiffre d'affaires sur le premier trimestre a progressé de 22% à 1,8 milliard de livres, dopé à la fois par un plus grand nombre de voyageurs et par des tarifs des billets et des services annexes en hausse.
Le coût du kérosène a par ailleurs chuté comparé à l'exercice précédent, quand l'invasion russe de l'Ukraine avait fait flamber les prix de l'énergie.
Le groupe se montre aussi optimiste pour l'été au vu des réservations déjà enregistrées.
Sur l'ensemble de l'exercice 2022/2023, EasyJet avait renoué avec les bénéfices après trois années de pertes essuyées dans la foulée de la pandémie, qui a très durement frappé le secteur aérien, avec un trafic annihilé pendant des mois puis lesté de fortes contraintes sanitaires.
Fin novembre, la compagnie «low cost» avait toutefois averti qu'elle pâtissait des conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, qui a débuté par une attaque sans précédent du mouvement palestinien islamiste le 7 octobre.
Les vols pour Israël et la Jordanie ont alors été suspendus, la demande pour les vols vers l'Egypte a aussi souffert, et plus généralement la demande de vols d'hiver a ralenti, explique mercredi la compagnie dans son communiqué.