Ce «centre d'excellence pour la sécurité» concentrera avant tout son travail sur les messages liés aux abus sexuels sur mineur, mais aussi sur d'autres violations des règles du réseau social, a indiqué samedi le directeur des opérations de X.

«X n'a pas d'activité axée sur les enfants», a souligné le responsable, «mais il est important que nous fassions ces investissements pour empêcher les délinquants d'utiliser notre plateforme pour tout type de distribution ou d'engagement avec des contenus relevant des abus sexuels sur mineurs».

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Audition au Sénat

L'entreprise rachetée par Elon Musk à la fin 2022 a publié vendredi un communiqué sur ses efforts en la matière, se disant «déterminée à rendre X inhospitalier pour les acteurs qui cherchent à exploiter des mineurs».

Le directeur des opérations a aussi rappelé que les enfants de moins de 13 ans ne peuvent pas ouvrir de compte. Les adolescents mineurs qui s'inscrivent sont soumis à des règles plus strictes en matière de confidentialité des données et ne sont pas ciblés par de la publicité.

Ces annonces interviennent avant une audition majeure au Sénat américain mercredi, intitulée «Les géants de la technologie et la crise des abus sexuels contre les mineurs en ligne». La commission judiciaire a convoqué les patrons de Discord, Meta, Snap, TikTok et X. Linda Yaccarino, la directrice générale de X, sera présente.

Elon Musk a racheté Twitter en promettant d'y ramener «la liberté d'expression». De nombreuses règles ont été retirées ou assouplies, et de nombreuses personnalités bannies ont pu revenir.

En décembre, Bruxelles a ouvert une «enquête formelle» visant X pour des manquements présumés aux nouvelles règles européennes en matière de modération des contenus et de transparence, comme le trop faible nombre de modérateurs ou le signalement des contenus illicites peu efficace.