«Nous sommes déçus qu'Amazon ne puisse pas aller au bout de l'acquisition d'iRobot», a déclaré dans le communiqué David Zapolsky, un des principaux responsables du groupe.
«Les fusions et acquisitions comme celle-ci aident des entreprises comme iRobot à mieux se positionner sur le marché mondial, en particulier contre des entreprises, ou des pays, qui n'imposent pas les mêmes règles en termes de régulation», a-t-il ajouté.
«La fin de l'accord (d'acquisition, NDLR) est décevant mais iRobot se tourne désormais vers l'avenir et la volonté de développer des robots intelligents et des innovations qui rendent la vie meilleure», a de son côté déclaré le fondateur de l'entreprise, Colin Angle, également cité.
Début juillet, la Commission avait annoncé qu'elle ouvrait une enquête afin de déterminer si l'acquisition permettrait au géant de la vente en ligne Amazon de «restreindre la concurrence» et de «renforcer sa position en tant que fournisseur de marché en ligne».
«Amazon est à la fois une place de marché en ligne et un détaillant. Nous craignons qu'en acquérant iRobot, Amazon n'utilise ce double rôle pour empêcher les concurrents d'iRobot d'accéder à son marché», avait alors expliqué Margrethe Vestager, la commissaire en charge de la concurrence.
iRobot fabrique des aspirateurs robots et les vend également sur la place de marché en ligne d'Amazon.
L'achat des aspirateurs autonomes Roomba, annoncé en août 2022, visait à élargir ses ambitions en matière d'intelligence artificielle et de maison intelligente.
L'annonce de l'UE était intervenue après que le régulateur de la concurrence britannique avait de son côté approuvé la prise de contrôle en juin 2023.