Si la Suisse figure parmi les dix pays les mieux classés, elle n'obtient toujours que 82 points sur 100, un score identique à celui de l'année précédente, relève mardi l'indice de perception de la corruption dans le secteur public de Transparency International.
Selon Martin Hilti, directeur de Transparency Suisse, la Suisse devrait améliorer la gestion des conflits d'intérêts et la réglementation du lobbyisme aux trois échelons fédéraux. Elle devrait aussi prendre des mesures contre le népotisme, qui reste très répandu.
Des lacunes persistent également notamment dans la lutte contre le blanchiment d'argent, la corruption dans le secteur privé, la poursuite pénale des entreprises et la protection des lanceurs d'alerte, des domaines non mesurés par l'indice.