A la Bourse de Stockholm, le titre du groupe perdait près de 8% à 09H45 (08H45 GMT), à peine une heure après l'ouverture des échanges, dans un marché stable.
Sa CEO, Helena Helmersson, a indiqué quitter ses fonctions après quatre ans à la tête de l'entreprise, déclarant que le travail avait été «très exigeant à certains moments pour moi personnellement».
Elle sera remplacée par Daniel Ervér, un recrutement en interne, le nouveau dirigeant travaillant depuis 18 ans pour le groupe aux 101'000 employés.
Sur l'ensemble de son exercice décalé, qui court de décembre 2022 à novembre 2023, H&M a multiplié son bénéfice net par 2,5, à 8,75 milliards de couronnes (0,73 milliard de francs) tandis que son chiffre d'affaires atteignait 263 milliards, grâce à la hausse des ventes et l'augmentation de ses marges, et malgré l'effet contraire de l'inflation sur bon nombre de ses marchés.
Au quatrième trimestre, son bénéfice opérationel a atteint 4,33 milliards, moins bien que les attentes des analystes qui tablaient sur 4,76 milliards.
Le numéro deux mondial de l'habillement après Inditex, propriétaire de Zara, a aussi fait état d'une rapporté une baisse de ses ventes pour le début de son nouvel exercice, de -4% en décembre et janvier par rapport à la même période un an auparavant.
En 2022, le retrait du groupe de la Russie après l'invasion de l'Ukraine par Moscou et un programme de réduction des coûts lui avaient coûté près de 2,6 milliards de couronnes.
«Notre travail d'amélioration de la chaîne d'approvisionnement et la normalisation continue des facteurs externes qui influencent les coûts d'achat ont permis de renforcer la marge brute», a déclaré H&M dans un communiqué.
En 2023, il a fermé une centaine de magasins et renforcé sa présence en ligne.
«Pour de nombreux consommateurs, l'année a été marquée par une baisse du pouvoir d'achat en raison d'une inflation et de taux d'intérêt élevés. Malgré cela, nos ventes nettes sur les marchés comparables ont augmenté par rapport à 2022».
Le groupe, qui outre son fleuron H&M comprend des marques telles que COS, Arket, &Other Stories et Monki, a déclaré qu'il voyait «de bonnes conditions pour la poursuite d'une croissance rentable et durable en 2024».
Il vise à «augmenter les ventes de 10 à 15% par an avec le maintien d'une rentabilité élevée».