La rentabilité par contre a pâti d'investissements dans la recherche et d'une inflation des frais généraux, qui ont raboté la marge opérationnelle de base d'un point de pourcentage à 33,5%.
L'excédent afférent (Ebit) ajusté a conséquemment grappillé 4,8% à 3,82 milliards et le bénéfice net ajusté de 5,5% à 3,13 milliards, détaille la multinationale dans son rapport d'activités mercredi.
La performance déçoit les attentes des analystes consultés par AWP. Le consensus s'articulait à 11,65 milliards pour le chiffre d'affaires, 35,4% pour la marge Ebit de base et 3,34 milliards pour le bénéfice ajusté.
Le bénéfice net comptabilisé a été multiplié par deux à 2,64 milliards, dopé par des effets fiscaux uniques.
Sur l'ensemble de l'exercice écoulé, les recettes ont progressé de 8% à 45,44 milliards et le bénéfice net a bondi de 42% à 8,57 milliards.
Les actionnaires se verront proposer un dividende de 3,30 francs au titre de l'exercice écoulé, contre 3,20 francs pour 2022.
Hors effets de changes, la direction laisse entrevoir sur l'année en cours une progression des recettes autour de 5% et une augmentation de l'Ebit de base de près de 10%. L'hypothèse repose sur une absence de lancement pour un générique du moteur de ventes Entresto aux Etats-Unis.