Il est ainsi possible de vérifier de manière expérimentale à quel point des éléments tels qu'une façade ou une technique de construction sont performants dans différentes conditions climatiques, a indiqué Arno Schlueter, professeur d'architecture et de systèmes de construction, à l'agence de presse Keystone-ATS.
La pièce maîtresse de ce laboratoire présenté jeudi, baptisé «Zero Carbon Building Systems Lab», le soleil artificiel, se compose de 875 puces LED. Elles émettent dans différents spectres solaires, de la lumière visible à l'infrarouge.
Le soleil artificiel est fixé à un bras pivotant grâce auquel il peut imiter la course du soleil. «Nous pouvons recréer ici le rayonnement solaire de presque n'importe quel endroit dans le monde, ainsi que l'humidité et la température», ajoute Arno Schlueter.
Les murs, les sols et les plafonds du laboratoire peuvent être remplacés par des prototypes, ce qui permet de les tester sur place et de les perfectionner rapidement.
Les chercheurs veulent par exemple fabriquer des façades qui peuvent réagir au soleil, «qui laissent par exemple entrer le plus de rayonnement solaire possible en hiver, et donc de chaleur, mais qui bloquent le rayonnement solaire en été», selon le Pr Schlueter. Le bilan énergétique pourrait ainsi être optimisé.