Le groupe japonais profite toujours d'une demande mondiale très solide pour ses véhicules hybrides notamment, ce qui compense ses ventes encore limitées dans le segment tout-électrique, dans lequel il s'est lancé tardivement.

Et il a désormais les perturbations sur les chaînes d'approvisionnement dans son rétroviseur, ces difficultés, liées notamment à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, ayant freiné sa croissance en 2022/23.

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Au troisième trimestre de son exercice 2023/24 qui s'achèvera fin mars, Toyota a dégagé un bénéfice net de 1357,8 milliards de yens (7,9 milliards de francs), un bond de 86,6% sur un an.

Son bénéfice opérationnel trimestriel a bondi de 75,7% et son chiffre d'affaires s'est établi à 12.041,1 milliards de yens, en progression de 23,4%.

En volume, ses ventes trimestrielles ont augmenté de 9% à près de trois millions de véhicules, ayant progressé dans la plupart de ses régions, surtout en Amérique du Nord et en Europe.

Ses ventes en volume ont en revanche presque stagné en Asie (hors Japon) alors qu'en Chine Toyota a du mal à s'adapter pour l'instant à la concurrence devenue redoutable des constructeurs locaux, qui excellent par ailleurs dans le tout-électrique.

En se basant sur un taux de change dollar/yen un peu plus haut que précédemment (un dollar pour 143 yens contre 141 yens lors de ses précédentes prévisions), Toyota escompte désormais un bénéfice net annuel de 4500 milliards de yens.

Cela reviendrait à un bond impressionnant de 83,6% sur un an.

Toyota a aussi rehaussé mardi sa prévision de bénéfice opérationnel annuel, passée de 4.500 à 4.900 milliards de yens (+79,8% sur un an), ainsi que son objectif de chiffre d'affaires, attendu à 43'500 milliards de yens contre 43'000 milliards de yens précédemment. Cela équivaudrait à une hausse de 17% sur un an.

Le groupe a cependant abaissé de 150'000 unités son objectif annuel de ventes en volume, désormais fixé à 11,23 millions de véhicules.

Toyota a expliqué cet abaissement par les déboires de sa filiale Daihatsu (mini-véhicules), qui a suspendu sa production depuis fin décembre à cause d'irrégularités lors de tests de certification de ses véhicules.