Les revenus ressortent à 27,8 milliards de dollars (24,3 milliards de francs), en contraction de 0,5% sur un an et en-deçà des 28,3 milliards projetés par les analystes.

La publication a été mal reçue par Wall Street et le titre PepsiCo perdait près de 2% dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de la Bourse de New York.

Le groupe de Purchase (Etat de New York) a particulièrement souffert sur la marque Quaker (céréales et barres énergétiques) aux Etats-Unis (-16%), affectée par d'importants rappels pour cause de possible contamination à la salmonelle.

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Toutes les divisions de PepsiCo ont vu leur chiffre d'affaires reculer, à l'exception de l'Amérique latine (+18%), qui a bénéficié de relèvements de prix, selon un communiqué.

Plusieurs d'entre elles ont encaissé des hausses de coûts, notamment des pommes de terre et de l'huile de cuisson pour Frito-Lay en Amérique du Nord, qui comprend les chips Lays et Doritos ou les biscuits apéritifs Cheetos.

Le bénéfice net s'affiche à 1,3 milliard de dollars, plus que doublé par rapport à la même période de l'an dernier (+147%).

Cette progression s'explique, pour partie, par un effet de comparaison favorable, le dernier trimestre 2022 ayant été marqué par des charges exceptionnelles importantes.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur le plus suivi par le marché, le bénéfice net est de 1,78 dollar, soit mieux que le 1,72 dollar espéré par les analystes.

«Pepsi a un portefeuille diversifié avec des marques fortes, mais les hausses de prix répétées ont fini par peser», sur les ventes, a commenté Aarin Chiekrie, analyste d'Hargreaves Lansdown.

«Nous avons confiance dans le fait que nos marques vont bien se comporter en 2024, dans un contexte d'évolutions des conditions de marché», a déclaré le PDG Ramon Laguarta, cité dans le communiqué.

Selon le dirigeant, les tendances de consommation retrouvent leurs caractéristiques préalables à la pandémie de coronavirus.

Ramon Laguarta table aussi sur une politique tarifaire moins agressive, du fait du ralentissement de l'inflation.

Pour l'ensemble de l'exercice 2024, PepsiCo prévoit une croissance organique d'au moins 4% et une progression d'au moins 8% de son bénéfice par action hors éléments exceptionnels.

«A mesure que la hausse des coûts se calme, les relèvements de prix devraient se modérer aussi», prévoit Aarin Chiekrie. «Les investisseurs espèrent que cela relancera la demande.»